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Robert Bares, La pluie tombe comme la lune


« Restent les trajectoires aléatoires de la goutte d’eau à la vitre qui ne sont pas des chemins mais des modalités d’existences glissées… », écrit Robert Bares à la fin de son ouvrage, La pluie tombe comme la lune publié par les éditions du Petit Véhicule. De trajectoires erratiques, quelquefois très hasardeuses, souvent improbables, il est question dans ce récit d’apprentissage. L’auteur, artisan charpentier devenu éducateur, et les jeunes gens dont il croise la route apprennent les uns des autres à sortir des marges et des cases toutes faites. L’atelier devient le lieu de l’inattendu.




La langue de Robert Bares est dense et sans cesse en mouvement pour tâcher d’atteindre le « grand conservatoire du vivant »… « le lire, l’épurer, le façonner, lui donner corps ». Elle tâtonne. Elle suit des intuitions. Elle sonne juste en cela qu’elle témoigne d’un double cheminement : celui de l’apprentissage des jeunes gens et celui de l’auteur aux prises avec une émotion artistique qui le taraude et à laquelle il tente de donner un corps littéraire et graphique.



Robert Bares, La pluie tombe comme la lune, avec des dessins de l’auteur, Le Petit Véhicule, 2021
https://lepetitvehicule.com/la-pluie-tombe-comme-la-lune-de-robert-bares-avec-des-dessins-de-lauteur/

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