nouages

“Une femme d’autrui”

« Moi je suis tout seul parce que je le veux. Et alors, ça m’emmerde et j’y peux rien. T’es sérieux ou quoi, tu vas où là ? Vas-y, vas-y le frère ! soit cool, hein ? Fais pas le con, mec ! Me faire ça à moi… Je te promets, quand t’entends ça tu te dis c’est limite, faut arrêter. Surtout que non, des fois tout seul j’y arrive pas, j’y arrive plus, j’y crois plus, absolument plus. Et si cette fille c’était qu’une femme d’autrui et qu’elle veuille me blaguer, hein ? »

Imaginons un plan contre la puissance intrusive des chemins tout tracés. Comment infléchir la ligne et la réinventer ? J’enregistre tant de vous, votre impression sur moi comme sur une terre modelée par la sensibilité que j’ai de vous. En creux, en trous, en bosses, le souffle passe. Odeurs, respirations, voix sont les sûrs véhicules de nos existences. Cordes jetées. J’écoute. Je guette. Lasso. Hop ! Chevelures, yeux, vêtements, attitudes, paroles, je vous dépouille de tout.

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