“Le souffle est à bout car
Au retour du parc
Le souffle est à bout
Par cœur il siffle car
Le souffle est à bout
Au détour d’une courbe
par hasard,
par passade,
pour rire,
il halète sans raison car
Le souffle est à bout.”
15 octobre 2021 : dans le train. Voyageurs, corps dociles, gestes ténus, mots discrets, expressions répétées, phrases inachevées, tension palpable du désir de dire.

Marie Denizot, Au bout de la nuit le jour nécessairement, poèmes accompagnés par douze encres de l’auteure, Ed. Delatour France, 2016