« Ecoute ce rythme malade d’un si grand désir maître du chant sacré
Enlacés aux arbres les oiseaux forcent images et souvenirs
A cette vie qui là-bas lançait au vent l’imagination au jour mourant
Vantant la couleur de ces joues par-delà la folie de cet air
Actrice moquée d’avoir eu cette prétention à chercher le bonheur.”
Christine Pezzana, Embouillements, Editions du Petit Véhicule, 2021
10 septembre 2023 : Avancer pas à pas. Ne pas trop y toucher. Éprouver et être empoignée par l’émotion. La reconnaître. Reprendre alors le fil d’un dialogue qui s’affine, où s’unifient l’immensité ouverte par la disparition d’un être et le souvenir intense qu’elle laisse. La poésie de Christine racontait le silence, l’éclat du paysage et les décombres. Elle était parfois incendiée de lumière. Très noire aussi. Fertile écriture, elle demeure pour toujours parmi nous engagée dans une histoire vive.